Ni queue ni tête


Ni queue ni tête

CLÉMENT, Philippe-Daniel


5¼ X 8 po
273 pages
ISBN : 978-2-9816221-5-0
Paru le 15 mars 2018
24,95 $ CA



Jean-Julien est un homme à tout faire qui rêve de devenir un grand humoriste. Les personnes qu’il côtoie dans sa vie ― Tante Anis, Oncle Bob, sa cousine Isabelle et son amie Florence, le petit voisin Gary, La Tuque l’architecte, Émilie qui aime les chats, ses copains Léon le brocanteur et Harold le postier psychosociologue ainsi que l’épouse de ce dernier, Évelyne et leur fils Zip… et la belle Roselle à la peau cannelle ―, sont autant à l’origine d’aventures loufoques et de réflexions farfelues, parfois même sérieuses, que ne le sont les personnages qu’il se plaît à imaginer sur scène. La vie de Jean-Julien est une comédie à cœur ouvert qui se joue sans début ni fin.



L’auteur est diplômé en littérature et en anthropologie. Essayiste et poète, il livre ici son premier roman dont l’action se situe principalement à Montréal.



Chapitre 1. Dans tous ses états
Chapitre 2. « On zoue! »
Chapitre 3. Le Relais
Chapitre 4. La Chute
Chapitre 5. À l’œuvre
Chapitre 6. Par ici!
Chapitre 7. Le grand escargot
Chapitre 8. L’île aux cœurs
Chapitre 9. Un Noël blanc
Chapitre 10. Le ciel lui tombe sur la tête
Chapitre 11. L’oracle d’Arizona
Chapitre 12. Pasta Cosi!
Chapitre 13. Un contrat… et des poussières
Chapitre 14. Le départ de Tante Anis



« Merci pour cet excellent divertissement : une véritable anthologie de jeux de mots fort stimulants pour mes neurones vieillissants. Ça m’a également redonné le goût de relire un ouvrage papier, ce qui ne m’était pas arrivé depuis quelques années. Merci encore et bravo. »
(FRANÇOIS-RENÉ LESSARD, lecteur, 13 avril 2018)

« Ce que j’aime surtout, ce sont les nuances, les découvertes en bouts de phrases, d’un jeu de mots, ‘de toute façon, le foulard est fichu’. C’est pour ça que le roman est génial. Rien ne saute aux yeux du lecteur. »
(HÉLÈNE BUTEAU, auteure, 22 mai 2018)

« Or c’est précisément ce que j’aime dans votre roman : sa simplicité. Jean-Julien est restaurateur d’appartements, travailleur à son compte avec un modeste idéal qu’il tente de réaliser : devenir un bon humoriste de spectacle. Quand, à la fin, il devient riche, son idée est de faire une École d’humoriste. J’interprète le titre d’une manière peut-être un peu directe : Jean-Julien ne veut avoir ni trop de ‘queue’ (le grand viril qui se fait toutes les nanas, c’est pas lui), ni trop de tête (il ‘n’intellectualise’ pas tout). Quant à son humour qui est aussi celui de l’auteur (jeux sur les mots, plaisanteries, etc.), il est pour moi ouverture du roman vers de l’indéterminé, du non fixe. D’autant que c’est, si j’ai bien compris, de l’humour franco-québecois, qui ne ressemble pas à l’humour français beaucoup plus grinçant. La famille est là, mais c’est une famille dispersée. L’oncle Bob est en Arizona. Les cousines, Isabelle, etc, on les voit, ou plutôt JJ les rencontre à l’occasion. Elles font partie de sa vie. Mais ce qui compte pour lui, c’est sa tante, sa seconde mère, et, un temps, sa petite amie. La scène où ils s’aiment est très belle. Vous avez su rendre à mon avis, ce qu’est la jouissance, lorsqu’elle est donnée en double don. C’était très difficile, mais vous l’avez fait tout simplement. Le léger ‘racisme’ de la jeune fille et son côté trop ‘futile’ (mes ongles, mon rouge) pour JJ les sépareront. Reste la tante, le pivot, à mon avis, du roman. Elle est celle qui donne à JJ; qui l’assure de ce qu‘il est, de ce qu’il cherche. Elle ne l’emmène pas pour rien à Paris qui fut le lieu de ses propres amours. JJ sait voir Paris à la fois avec amitié et distance. Le déclin de la tante, sa maladie, sa mort, c’est très beau. La seconde mère était génétiquement une vraie mère. Tant mieux pour JJ. Mais, en tout état de cause, elle a été celle qui l’assurait et le rassurait de vivre. Je rends votre roman trop sérieux. il ne veut pas l’être. JJ garde jusqu’à ce qu’elle meure sa seconde mère. Il ne perd pas les deux. »
(LOUIS MOREAU DE BELLAING, sociologue, 12 septembre 2018)

« […] une fois que j’ai commencé à lire ton roman, je l’ai lu assez rapidement, d’abord avec un peu d’agacement, ensuite avec curiosité et par après avec plaisir. J’ai d’ailleurs été un peu étonné d’aimer ça, car je suis plutôt un gars à intrigue. J’aime les histoires bien ficelées où tout se tient, où au 3e acte on tire le pistolet qu’on a vu au premier. Bon, mais je ne suis pas dogmatique et j’aime aussi être surpris, et je l’ai été, agréablement, par ton style très fluide qui rend les nombreuses péripéties très vivantes, et le rythme enlevant. J’ai particulièrement aimé la visite aux puces, où on voit bien que tu es un connaisseur de ce milieu. Les descriptions de divers objets et vêtements, où le vocabulaire est très précis, en témoignent aussi. J’ai également trouvé les scènes de rénovation bien décrites, elles m’ont rappelé quelques mauvais souvenirs. Le voyage à Paris, où tu soulignes quelques particularités langagières et d’autres travers des Français, m’a bien amusé. […] J’ai aimé la fin du roman, terminer ainsi avec un prétexte pour réunir une dernière fois tous les amis de Jean-Julien, c’est très astucieux. Mais ce que je retiens surtout de ton livre, malgré mes quelques réserves, c’est ton style très vivant. »
(DENNIS O’SULLIVAN, homme de théâtre, 22 octobre 2018)