Le fil perdu


Le fil perdu

Gaucher, Dominique


5½ X 8½ po
78 pages
ISBN : 978-2-925048-28-2
Paru le 29 octobre 2024
18,00$ CA



La poésie de Dominique Gaucher se découvre, s’apprivoise, se maîtrise au fur et à mesure que l’auteure nous laisse pénétrer dans ses mots de silence. Le fil perdu est noueux, et chaque nodosité marque une étape dans ce cheminement toujours recommencé d’être mère. En trois tableaux, une vie entière est peinte en temps simple, imparfait ou recomposé. Simple, l’acte I : un avortement suivi d’une famille d’emprunt et d’une désunion. Recomposé, l’acte II : un nouveau partenaire et son Fils, enfin être mère. Imparfait, l’acte III : la rupture avec ce Fils qu’elle a eu sans jamais l’avoir eu.

Le souvenir survient
darde son fiel
sur le fil perdu



Née à Montréal, l’auteure est coordonnatrice au Centre québécois du P.E.N. international, un organisme voué à la défense des écrivains emprisonnés pour délits d’opinion. Elle écrit depuis l’âge de 16 ans et a déjà à son actif quatre livres de poèmes, un roman, ainsi que divers textes de prose et de poésie. Elle est également lauréate de prix en littérature, dont le Prix Piché de Poésie-Le Sortilège du Festival international de poésie de Trois-Rivières.









« Ce recueil explore les formes de la maternité avec une sensibilité particulière, soulignant la solitude et la force qu'elle requiert. Dominique Gaucher réussit, en peu de mots, à capter ces momenrs de doute et de résolution, dépeignant la maternité comme un voyage autant intérieur qu'extérieur. L'écriture est maîtrisée, capable de capturer ces instants de fragilité humaine tout en intégrant une puissance tranquille dans l'acceptaion des impulsions de la vie. (...) Il y a parfois des lectures qui nous accompagnent, nous permettent de cheminer sur le sentier du doute et de la réflexuion. Le recueil de Gaucher est indubitablement un de ceux-là. Après quelques poèmes, nous savons que nous avons entre les mains un livre majeur qui nous emmènera jusque sur la ligne d'horizon »
(Christophe Condello, Poésie, le 2 novembre 2024, https://chritophecondello.wordpress.com)


« Le poids des mots est remarquable. Autour de chacun, aucune ribambelle de métaphores ne s'enchaîne. Rien ne se déchaîne. Pas de torrents de mots, pas de longues phrases, pas de lyrisme è l'enporte-pièce. Et le fait est que cette concision fonctionne à merveille. Malgré l'économie des moyens, on devrait dire 'grâce' à cette économie des moyens, le blanc de la page est rempli par le lecteur qui vient non pas suppléer un manque d'informations, mais les trouver par lui-même, en résonance, comme en écho. Mais déjà, force est d'admettre que tout ce qui devait être dit a suffisamment été dit par la poète. »
(Daniel Guénette, Le blogue de Dédé blanc-bec, le 19 novembre 2024, https://dedeblancbec.com)