« Les dramaturges aiment la nouvelle parce qu’ils ont
l’impression qu’elle ôte sa
liberté au lecteur, qu’elle le
convertit en spectateur qui ne peut plus sortir, sauf à quitter
définitivement son fauteuil. La nouvelle redonne ce pouvoir à
l’écrivain, le pouvoir
de gérer le temps, de créer un drame, des
attentes, des surprises, de tirer les fils de
l’émotion et de
l’intelligence, puis, subitement de baisser le rideau. »
Éric-Emmanuel Schmitt 2010, Concerto à la mémoire d’un ange